
2) A l’opposé étaient les « galopins » - c’est à dire les personnes qui ne disposaient d’aucuns logements. Ils venaient de la capitale, et la rejoignait en empruntant d’inconfortables transports.
Le nouveau blog du chateau de Versailles. Les portes de l'illustre palais s'ouvrent à vous. Retrouvez ici une selection des sujets publiés sur le forum CONNAISSANCES DE VERSAILLES
Le cabinet de toilette, situé derrière la chambre à coucher, conservait la grande et la petite toilette de vermeil. Le nécessaire avait été celui de la mère de Louis XVI, fut restauré et remis aux armes de la reine en 177O.
C’était le chef d’œuvre d’orfèvrerie de Thomas Germain, avec les fameuses girandoles et les sucriers en or de la chambre de Louis XV.Le grand nécessaire n’était utilisé que pour la grande chambre pendant le grand lever. La reine disposait d’autres nécessaires de toilette plus ordinaires mais toujours d’une grande élégance comme le petit nécessaire de vermeil de la Dauphine Marie Josèphe ou celui de porcelaine de Sèvres bleu et or similaire à celui qu’elle offrira à la comtesse du Nord. Elle disposa également de plusieurs nécessaires de voyage que l’on emportait lors des voyages ou à Trianon.
La chemise de bain
La reine ne se baignait pas nue, mais revêtue d’une chemise comme les femmes de son temps.
Les femmes de chambre l’apprêtait pour le bain après l’avoir dévêtue de sa tenue de nuit, une femme de chambre lui passait la première chemise de toile, appelée « chemise de baignoire » et la coiffait d’une charlotte de coton blanc des Indes pour protéger ses cheveux.
Il s’agissait d’une pudique chemise de bain doublée et boutonnée jusqu’au col.
Mme Campan a décrit la chemise de bain
« La reine se plongeait dans le bain avec une grande chemise de flanelle boutonnée jusqu’au bas et dont les manches, à l’extrémité ainsi que le collet, était doublés de linge »
Le bain de la Reine
Préférant sa grande chambre, plus chaude et ensoleillée que sa salle de bains des cabinets intérieurs, la reine se faisait rouler un « sabot » au milieu de sa chambre pour son bain quotidien.
Les deux baigneuses et le baigneur étuviste apportaient et préparaient le nécessaire et le mobilier du bain : une baignoire de cuivre, montée sur roulettes, dans un coffre de menuiseries et de cannage , plateaux, marchepied, table de service, récipients, bassins , pots à eau que l’on dissimulé des regards par des paravents apportés pour l’occasion.
La reine utilisa fort peu la petite salle de bains, aménagée pour elle pour son arrivée en France en 1770 dans ses Cabinets intérieurs du chateau de Versailles, jugée probablement trop froide et trop petite. Elle sera rapidement convertie en dépôt pour les accessoires du bain et les collections de la reine.
Aidée de ses « baigneuses », la reine sortait de la baignoire, enlevait la chemise mouillée , se faisait essuyer le corps.
Mme Campan a évoqué le bain journalier
« Lorsqu’elle sortait du bain, la première femme de chambre tendait un drap élevé pour la séparer entièrement de la vue de ses femmes, elle le jetait sur ses épaules. Les baigneuses l’en enveloppaient et l’essuyaient complètement. Elle passait une très grande et très longue chemise ouverte et entièrement garnie de dentelles, de plus un manteau de lit en taffetas blanc qui lui recouvrait les épaules. On lui apportait ses pantoufles de basin garni de dentelles.»
Images :
Le négligé du matin © http://romancereaderatheart2.com/france/
Cabaret du nécessaire de Marie Antoinette © Agence photographique R.M.N
Table mécanique livrée par Riesener le 26 janvier :1 table à écrire N° 3066, plateau orné d’un panneau de marqueterie à trophée et attributs de la poésie et de la littérature (cf Verlet, Mobilier Royal III, N° 19) © Met New York
Nécessaire de toilette de la tsarevna Maria Féodorovna fabriqué à Sévres Cadeau diplomatique de la reine à Marie Dorothée de Wurtemberg, " la comtesse du Nord" © Palais de Pavlosck
Exemple de mobilier de salle de bains au XVIIIe - Chateau de Vaux le Vicomte © Flick
La corbeille du matin
La femme de garde robe des atours entrait et déposait une corbeille recouverte d’un grand taffetas, contenant la lingerie du « grand négligé » que la reine allait revêtir pour la matinée.
Plateau « salve » de la toilette de Marie Antoinette
Cette première corbeille contenait plusieurs chemises : la « chemise de baignoire » pour le bain , une « charlotte » pour protéger les cheveux durant le bain , la première « chemise du jour », un « corps », plusieurs jupons, un peignoir, des mouchoirs, des serviettes. Mme Campan a détaillé le contenu de cette corbeille. Mme Campan appelle la corbeille du matin le « prêt du jour ». Cet objet est du ressort de la dame d’honneur.
Outre la gestion de la chambre, la dame d’honneur passait commande, au nom de la reine, pour le linge de la reine, compris le linge de corps, la lingerie d’office et du bain , la lingerie des « toilettes », le linge de maison ( draps, nappes, serviettes, oreillers etc ).Le linge ne concernait pas la dame d’atours. Elle gérait aussi tous les menus objets pour la « Salve », c’est à dire le plateau de vermeil couvert d’un taffetas brodé que l’on levait pour présenter le plateau à la reine, sur lequel étaient déposés ces dits objets : ses boites, ses étuis, son éventail, ses gants, ses mouchoirs, sa montre, ses flacons de senteurs .
La réforme du Petit lever
Selon les règles de l’étiquette et du vivant de la précédente reine, la Surintendante de la Maison, la dame d’atours devaient assister au réveil, au petit lever et à la première toilette de la reine où elles avaient chacune des fonctions bien déterminés. Le Premier Médecin, le premier chirurgien, le médecin accoucheur quand la reine était enceinte, venaient également faire un examen rapide à la reine Entraient également la dame d’honneur qui ne quittait jamais la reine et 4 dames du palais de semaine .La présence permanente de toutes ces dames l’importune et l’agace. Elles étaient là pour la servir mais aussi pour la tenir éloignée du reste du monde.
Marie Antoinette décidera de réduire leur service habituel et les pria de n’apparaître dans sa chambre plus tard, seulement au grand lever qui avait lieu bien plus tard. Après la réforme, elles n’apparaissaient plus au petit lever, hormis peut être Mme de Lamballe dans les premiers temps de sa faveur; dont une des taches était de présenter le plateau du déjeuner à la reine.
Bravant souvent l’étiquette, dés que celui lui est possible et à tout moment, la reine elle même se retire de la grande chambre et se réfugie, suivie de ses seules femmes de chambre, dans ses « Cabinets » afin de vivre en « particulière » à sa guise.
A suivre " la première toilette du matin"
En même temps, les garçons de la chambre de la reine ouvraient doucement les volets intérieurs des fenêtres, ôtaient le mortier qui brûlait toute la nuit sur la console d’entrefenêtre. Ils ôtaient pareillement la collation de la nuit dite « en cas » à laquelle la reine ne touchait jamais.
La reine dispose de 6 garçons de la chambre, servant par roulement Ces derniers avaient le bénéfice des bougies du grand cabinet, du salon des Nobles, des antichambres et des corridors.
Ses femmes de chambres entraient chez la reine à cette heure là. Elle disposait de 12 femmes « ordinaires » servant par roulement : trois équipes de 4, dont deux étaient de service chaque jour pour 24 heures pendant une semaine. Elles avaient des avantages en nature : à chaque réforme de la « garde robe des atours », elles avaient le droit de « s’emparer » des robes négligées.
La tache principale des femmes de chambre sera, durant les toilettes qui vont suivre, de vêtir la reine et de faire le lit de la reine, aidé des valets de chambre tapissiers pendant l’heure de la messe. Ensuite, dans les Cabinets, elles étaient, ce qu’étaient les huissiers dans le Grand appartement de la Reine. Là, de service deux par deux, par semaine, elles se tenaient l’une à la porte du cabinet intérieur, l’autre dans un cabinet contigu à la chambre à coucher, annonçant à la reine les personnes qui pouvaient lui parler. Outre le service de chambre, des cabinets et celui de servir à table, leur rôle était d’aider la reine dans ses ablutions. Elles parfumaient, coiffaient et maquillaient la reine pendant les toilettes.
Toutes les femmes de chambre portaient le matin et dans les « Cabinets » des « petites robes » avec un tablier. Elles étaient nommées les « femmes rouges » à cause de leur robe de service, comme on appelait les « garçons bleus » des appartements du Roi. Les femmes, qui leur étaient subordonnées, était les « femmes noires »
Ces dernières servaient par roulement, six par six. Deux femmes qui étaient en veille la nuit et le matin étaient relevée, pour le jour suivant, par deux autres obligatoirement habillée du grand Habit pendant le toilette de représentation
Ce sont elles qui assistent réellement à l’existence dans l’intimité de la chambre et de l’appartement intérieur.
D’autres femmes de service - qu’il ne faut pas confondre entre elles - étaient également présentes durant pendant les toilettes :
La « femme de garde robe des atours » appelée aussi « garde d’atours ». Cette femme était chargée seulement de la garde et de la présentation des effets contenus dans les corbeilles. Il s’agissait d’une lingère sachant coudre.
La « femme de garde robe » appelée aussi « porte chaise d’affaire » s’occupait des meubles
de la garde robe d’aisance, du linge d’office et de la préparation de l’eau pour la toilette de
Propreté. Nous l’avons déjà rencontrée, car c’était la première domestique qui entrait dans la chambre de la Reine le matin.
L’almanach de Versailles de l’année 1780 indique Mme Ronchereuil comme femme de garde robe des atours.
Deux femmes de chambre préposées aux bains de la reine dite « baigneuse etuviste » avaient pour seule fonction celui de préparer l’eau de la baignoire, d’apporter le mobilier du bain dans la grande chambre, de laver et d’essuyer la reine après le bain.
Cette charge était exercée par quartier. Un état des domestiques de la reine aux Tuileries, daté de 1792 , mentionne Mme Tatarat comme " première baigneuse étuviste".
Pour être complets dans la liste des serviteurs, servants pendant les toilettes de Marie Antoinette, il faut encore citer un premier valet de chambre, 2 valets de chambre ordinaires, 6 garçons de chambre, le perruquier baigneur étuviste, le premier coiffeur, un tailleur ordinaire, 2 portefaix, une lavandière du linge de corps.
Nous connaissons, pour la plupart, grâce aux almanachs de Versailles, les noms de toutes les caméristes de Marie Antoinette.
Telle était l’imposant service – qui formait le paysage domestique journalier de la Reine - qui s’agitait autour de la chambre ainsi que dans les 3 grandes pièces environnées d’armoires à coulisses ou à porte manteaux que nous évoquerons en fin d’acte.
On voudrait savoir comment agissait le petit monde domestique de la reine, avec quel cérémonial, il était appelé à servir la reine de France. Pour comprendre comment se dérouler les toilettes de la reine, il faut se rappeler qu’une séance d’habillage nécessitait un certain temps et plusieurs femmes nécessaires pour lacer le corps à baleine, bâtir, coudre et ajuster les diverses pièces d’étoffe qui constituaient les robes de l’époque.
Le matin, la première femme de chambre « de quartier », qui avait couchée dans la chambre de la reine ou dans l’appartement entresolé de veille au dessus des « Cabinets » de la reine, se levait ordinairement une heure avant la reine. Elle se faisait habiller par sa domestique puis accédait à la chambre de la reine, encore close et noire. Sa fonction principale était de veiller à l’exécution du service de la chambre et de recevoir les ordres de la reine.
Cela fait, la première femme de chambre et les deux femmes de chambre ordinaires de service restaient seules dans la chambre jusqu’à l’heure que la reine avait commandé de s’éveiller.
A suivre
Des livres pour en savoir plus :
Titre :
Marie-Antoinette. Portrait d'une reine
Auteur :
Philippe de Montjouvent
Paru le :
24/08/2006
Editeur :
Timée-Editions
Source principale :
Cette fiche a été établie par :
Mr le Gentilhomme de la Chambre du forum Connaissances de Versailles - Modifiée et complétée par Admin le 29.10.08
Topic original du 07.02.06 et discussions :
http://versailles.forumculture.net/versailles-les-actes-de-conferences-f25/la-garde-robe-aux-atours-de-marie-antoinette-t845.htm
Photos :
Portrait de Mme Campan par J.Boze Musée National de Versailles / Entresol du Petit Trianon © RMN
Blog Versailles and more
The blog of novelist Catherine Delors
Mme Campan nous indique en quoi consiter sa charge : " La dame d'honneur nommait aux emplois et aux charges ; recevait les prestations de serment en l'absence de la surintendante; faisait les présentations; envoyait les invitations au nom de la reine pour les voyages de Marly , de Choisy , de Fontainebleau , pour les bals, les soupers , les chasses ; le renouvellement du mobilier, du linge et des dentelles de lit et de toilette, se faisait par ses ordres. Le chef du garde-meuble de la reine travaillait avec la dame d'honneur sur ces objets; le renouvellement des draps, serviettes , chemises , dentelles , avait lieu , jusqu'à l'époque où M. de Silhouettefut nommé contrôleur-général , tous les trois ans ". En fait, elle était constamment présente auprés de la reine, depuis son lever à son coucher, donnant les ordres er surveillant tous les faits et gestes des domestiques dans l'appartement de la reine et particulièrement dans la chambre à coucher. Tous les jours , elle assistait , à la seconde place derrière la Surintendante, au lever de la reine, l'escorter à la messe, à son petit couvert public , participer à sa promenade et à son jeu. Pareillement au matin, elle était tenu d'assister au bon déroulement du coucher de la reine, mais dut s'en dispenser souvent car la reine vivait la nuit, dés le début de sin régne, mettant à mal , l'étiquettes et les cérémonies journalières de sa vie de représentation.
Elle avait toujours le deuxiéme place dans le carosse de la Reine, à chaque sortie officielle de la Reine.
Elle était également chargé d'une partie de ce que l'on applerait aujourd'hui secretariat administratif, supervisant l'emploi du temps officiel de la reine, ses audiences, son courrier officiel, les affaires de bienfaisances et de solliciteurs.
Elle avait ses " entrées" à toute heure dans les petits appartements et au petit Trianon ( om elle disposait d'une chambre entresolée ), mais elle ne dirigeait rien car , dans ces espaces intimes, seule la reine était la maitresse de maison et y faisait régner l'ordre qu'elle souhaitait.
Elle remplira cette charge avec un tel tact vis à vis de la surintendante, et sut si bien s'adapter aux besoins et à la coterie de la reine, que celle ci lui en fut gré qu'elle la conserva comme dame d'honneur jusqu'à la chute de la monarchie.La princesse de Chimay, devint ainsi pendant dix-sept ans dame d'honneur. La princesse de Chimay, dame d'honneur de la reine , douée d'excellentes qualités , n'en fut pas moins mordue par le chien de la cour , c'est-à-dire atteinte de la manie de ranconner le plus possible la famille royale. Elle demanda une augmentation de traitement de quarante mille livres qui lui fut accordée , ce qui porta sa pension à cent mille livres , sans compter une somme semblable provenant de bénéfices divers. C'est une preuve qu'en ce temps-là les choses se faisaient grandement dans la royale maison de France.
Modèle de la Cour par sa piété et ses vertus. "La princesse de Chimay était, je l'ai dit, une femme charmante et bonne, aussi élégante que distinguée par sa conduite et ses vertus" indique la baronne d'Oberckirch dans ses mémoires."
Le prince de Montbarrey détaille ses vertus - qui détermineront probablement la reine à la choisir quant il fallut remplacer la revéche et compassée comtesse de Noailles : " La princesse de Chimay qui succéda à la maréchale de Mouchy, réunissait à une haute naissance une grande vertu. Sa réputation était à l'abri de tout soupçon ; mais ces qualités, qui suffisent à un particulier, ne donnent pas la fermeté qui maintient et conserve les formes de l'étiquette, et qui imposeà la familiarité. La princesse de Chimay fut un modèle d'honnêteté, comme la maréchale de Mouchy, mais elle n'eut pas la force de faire suivre son exemple."
De part cette charge importante au sein de la " Maison de la Reine," elle posséda au chateau de Versailles, un splendide appartement à l'attique de l'aile des princes, et cet appartement de fonction - était si grand que l'on avait nommé ,l'attique où elle habita l'attique Chimay.
La princesse de Chimay occupa en effet un appartement de plus de 12 piéçes dans l'attique de l'aile du midi , ayant vue sur le parterre du midi, à l'endroit où se trouve aujourd'hui la verrière de la galerie des Batailles.
L'appellation " Attique Chimay" venant du logement de cette dame , est en fait, erronnée et date des années 1950 au moment où G Van Der Kemp réaménagea cet étage, en espaces muséographiques consacré à l'Empire.
Cet attique ne concerne ,en fait , l'étage au dessus du Gd appartement de la reine, la salle du Sacre, la salle de 1792, l'escalier des Princes et le dessus de la Galerie de pierre de l'aile du midi.
Malgré le voisinage immédiat avec la reine, on ignore la raison pour laquelle les "grandes charges "de la maison de la reine ( comme les dame d'honneur, dame d'atour, premier écuyer ) n'habitaient pas cet endroit, car selon l'usage ces dignitaires disposaient d'appartements de fonction situés au plus prés de leur lieu de travail. Il aurait été logique que cette dame d'honneur habita l'attique sur jardin au dessus de la reine, c'était l'endroit idéal pour son habitation . Au Louvre, par exemple, les dames d'honneur habitaient au sein de l'appartement de la reine, un logement au dessus de celui de la reine, relié par un escalier particulier, préte à répondre aux ordres de la souveraine.
Etrangement , ce ne fut jamais le cas à Versailles. La dame d'honneur ne disposa que de 2 cabinets dans les combles au dessus des cabinets intérieurs de la reine pour se reposer pendant son service journalier - piéces rétablies en 1980 et qui se visitent.On ne connait pas précisément la distribution de ce logement, mais son ampleur s'explique aisément par le fait que la dame d'honneur, de part son rang officiel à la cour et la représentation de la charge exigaient une vie mondaine continuelle.
La dame d'honneur reçoit beaucoup à cause de son travail .Par exemple, il était d'usage que les dames nouvellement " présentées" devaient faire une visite de courtoisie à la dame d'honneur la veille de leur présentation à la reine. Hors son " service" au lever, à la toilette, à la messe, aux grands couverts , aux promenades et couchers de la reine, elle recevait en audiences commensaux et quémandeurs, tenait table ouverte tous les jours, donnait receptions et bals .Tout cela au nom de la reine ...
Aussi son appartement devait compter antichambres, salle à manger, grand cabinet, salon de compagnie et un appartement d'habitation complet avec une cuisine particulière car elle était quasiment obligée de vivre à demeure à Versailles.W R Newton le localise dans son " espace du Roi" et indique quelques demandes de travaux. Il existe des plans aux Archives Natinales.
Marie Antoinette apprécia beaucoup cette dame qu'elle compta parmi les dames préférées. Elle la conserva longtemps auprés d'elle comme sa dame d'honneur jusqu'à la chute de la royauté, aprés la démission de Mme de Noailles, la " Mme Etiquette" qu'elle supporta et détesta longtemps.
Aussi on peut penser qu'elle favorisera ses demandes de travaux pour l'amélioration de son appartement, comme elle le faisait avec ses autres amies comme Mme de Lamballe, Mme de Polignac ou Mme d'Ossun.Détailler son mobilier est quasiment impossible car selon l'usage , d'une part une partie du mobilier était fourni par le garde meuble de la Couronne (Le garde meuble fournissait en effet, selon l'importance de l'occupant et sa charge, un mobilier varié plus ou moins riche et souvent des piéces de remploi provenant des appartements royaux ) et d'autre part , chaque occupant pouvait apporter son mobilier personnel pour le compléter. Aussi pour répondre à votre question, il faudrait donc se pencher sur les archives de la famille de Chimay et éplucher les inventaires du mobilier de la Couronne et les journaux du Garde Meuble qui existent toujours, afin de trouver des indications éventuelles concernant ce mobilier.
Source principale :
Cette fiche a été établie par :
Mr le Gentilhomme de la Chambre du forum Connaissances de Versailles - Modifiée et complétée par Admin le 08.10.08
Topic original du 17.02.06 et discussions :
http://versailles.forumculture.net/les-appartements-f35/appartement-de-la-princesse-de-chimay-t93.htm
Photos
Portrait de la princesse de Chimay par LM Van Loo Musée National de Versailles © RMN
Aile du midi Chateau de Versailles © Flick